LE DEVELOPPEMENT DE FILM NOIR & BLANC

 

 

Le principe de traitement de l’image

 

L’émulsion photosensible est constituée par du bromure d’argent modifié par l’action de la lumière lors de l’ouverture de l’objectif à la prise de vue ; nous avons une image « latente »

Il s’agit de rendre cette image visible et inaltérable à la lumière par l’action chimique :

1 – du révélateur

2 – du fixateur

L’image ainsi obtenue est une image négative.

Les zones les plus foncées seront celles qui ont reçu le plus de lumière et inversement les plus claires celles qui auront été les moins exposées.

Ce processus de développement s’effectue dans l’obscurité totale.

Le film est placé sur une spire qui est introduite dans une cuve étanche à la lumière dans laquelle on va verser le révélateur.

Après l’action du révélateur, les sels d’argent qui n’ont pas été exposés sont encore sensibles à la lumière, il faut donc, à la fin du temps de développement l’interrompre à l’aide d’un bain d’arrêt.

L’opération de fixage a pour but de transformer ces sels «  inutilisés » en sels solubles qui seront éliminés lors des lavages.

MATERIEL

-        Cuve étanche à la lumière (vérifier qu’elle est complète : joint + couvercle + axe + agitateur)

-        spire

-        décapsuleur ou désertisseur

-        thermomètre

-        ciseaux

-        chronomètre

Préparer les produits suivant les indications du fabricant – température 20°C dans un volume correspondant à celui de la cuve utilisée.

-        révélateur film

-        bain d'arrêt (eau + qq gouttes d'acide acétique ou vinaigre blanc)

-        fixateur

  • 1 grand bac d’eau à 18/22° pour cinq rinçages
  • agent mouillant : dernier rinçage avant séchage

PRATIQUE

           _   Repérer les différents produits et les placer dans l’ordre d’intervention de gauche à droite :

                                   révélateur – bain d’arrêt - fixateur

-        Vérifier que tous les produits sont à la bonne (température –20°)

Il est possible de faire un pré-trempage du film avec une eau à 20° ; cette opération favorise l’action du révélateur en évitant les bulles d’air et en humidifiant l’émulsion , ce qui permet une meilleure action du révélateur mais nécessite un temps légèrement plus long.

CHARGEMENT DU FILM

       -   préparer tous les éléments nécessaires à l’opération sur une surface bien dégagée de tout autre objet et propre ( éliminer poussières et traces humides)

-          repérer l’emplacement de chaque objet et le mémoriser.

-          toujours placer la spire à plat, du coté gauche, les crans tournés vers la droite ; de cette façon, on introduit le film dans les encoches avec la main droite jusqu’après les petites billes qui assurent le glissement du film lors des rotations.

Cette remarque est seulement valable pour les personnes droitières !

 

Maintenant on éteint la lumière et on laisse passer un moment pour vérifier qu ‘aucune source parasite ne vient « éclairer » la pièce ( lampe témoin d’un appareil, interstices de fenêtres, cadran lumineux, etc…)

Bannir les téléphones portables !

-          Ouvrir le boîtier du film avec le décapsuleur et retirer le film en le tenant par les extrémités de la bobine.

-          Couper l’amorce et arrondir les coins .

-          Glisser le film dans les encoches de la spire jusqu’aux billes.

-          Faire un mouvement de va et vient rotatif qui enroule le film dans les rainures de la spire.

A ce stade, on ne doit pas sentir de résistance et le passage du film doit se faire en douceur ; si l’opération ne se déroule pas correctement, il ne faut pas hésiter à retirer la partie déjà engagée et recommencer, calmement, en tenant toujours le film par les cotés perforés.

Il est important de garder le calme pendant cette manipulation, le bon placement du film sur la spire est impératif pour la réussite du développement.

-          En fin d’enroulement, couper le film juste avant la bobine et effectuer quelques mouvements rotatifs pour vous assurer que tout est bien sur la spire.

-          Placer la spire dans la cuve en appuyant bien au fond ; au besoin, si la cuve a une capacité de plusieurs films ajouter des spires vides pour éviter le déplacement lors des agitations.

-          Refermez le couvercle en vérifiant la bonne adaptation sur le pas de vis.

Vous pouvez allumer la lumière !

 

DEVELOPPEMENT DU FILM

 

Tous les produits sont à température de développement

Si vous faites un pré-trempage, verser l’eau dans la cuve, et déclenchez le chronomètre

Agiter pendant une minute

A la fin frappez la cuve pour faire partir les bulles d’air éventuelles.

Vider la cuve et remettre le chronomètre à zéro.

Verser le révélateur dans la cuve.

Déclencher le chronomètre.

Agiter pendant la première minute, frappez légèrement le fond de la cuve pour déloger les bulles d’air.

Agiter 10s toutes les minutes pendant le reste du temps de traitement .

Vider la cuve et mettre le chronomètre à zéro

Verser rapidement le bain d’arrêt dans la cuve

Déclencher le chronomètre

Agiter pendant 1 minute

Vider la cuve et remettre le chronomètre à zéro

Verser le fixateur dans la cuve

Déclencher le chronomètre

Agiter pendant 30s puis 5s toutes les 30s pendant le temps de traitement.

Vider la cuve.

Le révélateur utilisé au labo de Clic-Clap se jette après usage (dans le bidon destiné à la déchèterie !) mais le fixateur se conserve dans une bouteille étanche à la lumière.

Le lavage se fait avec une eau entre 18 et 22 °.

Remplir la cuve 5 fois de suite en agitant pendant une minute avec chaque bain.

Dans le dernier bain, on ajoute une petite goutte d’agent mouillant (ou produit vaisselle) pour que l’eau glisse sur le film en séchant et ne laisse pas de traces.

Ouvrir la cuve et sortir le film en déclipsant les 2 parties de la spire. Attention, la gélatine mouillée est fragile, manipuler avec précaution en tenant le film par les amorces ou les perforations.

Pendre le film avec une pince plombée à son extrémité dans un lieu éloigné des allées et venues et à l’abri des poussières.

La conservation se fait dans des pochettes prévues à cet effet, à plat, dans une température ambiante et à un taux d’humidité d’environ 60%

Du travail de développement et le soin apporté à celui-ci dépend la bonne conservation du film et la qualité des tirages à venir.

S’il est possible de refaire un tirage raté, il est impossible de rattraper une erreur au développement

 

LE TIRAGE PAPIER NOIR & BLANC

 

LA PLANCHE CONTACT

 

Les négatifs secs peuvent être tirés directement, mais il est préférable de passer par cette étape ; l'exposition en positif sur papier permet le repérage des images et la sélection des clichés à retenir

ou ….à oublier.

MATERIEL

-        agrandisseur

-        compte pose

-        3 cuvettes pour produits

-        3 pinces

-        thermomètre

-        plaque de verre plus grande que le format de papier

-        papier photo (format suivant nb de poses du film)

Préparer les cuvettes avec les produits suivant les indications du fabricant – température 20°C

-        révélateur

-        bain d'arrêt (eau + qq gouttes d'acide acétique ou vinaigre blanc)

-        fixateur

  • 1 grande cuvette d'eau pour le rinçage.
  • 1 bac eau+agent mouillant : dernier rinçage avant séchage

PRATIQUE

-        éteindre la lumière blanche et ne laisser que la lumière inactinique ( diffusée par une lampe jaune ou rouge qui n'impressionne pas le papier)

-        ouvrir le diaphragme de l'objectif (de l'agrandisseur) à 8

-        monter la tête de l'agrandisseur de façon à couvrir un format équivalent au papier utilisé

(il est bon de prévoir un gabarit en carton pour chaque format de papier)

-        ETEINDRE l'agrandisseur

-        sortir une feuille de papier photo (bien refermer la boite) et découper des bandes de la largeur d'un film)

-        poser une bande - coté émulsion au-dessus- sur le plateau de l'agrandisseur(replacer les autres à l'abri de la lumière)

-        poser une bande de négatifs dessus (coté émulsion en contact avec le papier) et recouvrir avec la plaque de verre

-        régler le compte pose sur 5 secondes

-        exposer la bande test en 3 zones : masquer avec un carton épais et le déplacer à chaque exposition pour obtenir 3 zones de 5 – 10 – 15 secondes

-        Développer la bande de papier dans le révélateur pendant 2 mn

-        Plonger la bande dans le bain d'arrêt 20/30 S

-        tremper dans le fixateur pendant 1 mn (suffisant pour un test)

L'observation de la bande test se fait à la lumière blanche : utiliser le temps de pose correspondant à la zone la plus satisfaisante.

   Une fois le temps de pose défini, tirer la planche contact pour la totalité du film.

-        délimiter l'emplacement de la zone d'exposition sur le plateau.

-        ETEINDRE l'agrandisseur

-        prendre une feuille de papier photo de la dimension choisie pour que toutes les bandes soient réunies sur un même document.

-        Placer le papier à l'emplacement défini sous l’agrandisseur.

-        disposer les bandes de négatif cote-à-cote (dans le même sens et dans l'ordre des n° si possible) toujours coté brillant au-dessus

-        placer la plaque de verre pour plaquer et immobiliser les négatifs

-        régler le compte pose sur le temps choisi

-        exposer

-        plonger la feuille dans le bain de révélateur pendant 2 mn – éviter de prolonger ce temps, risque d'un « voile » gris

-        Laver dans le bain d'arrêt pendant 30 s

-        Plonger dans le fixateur 2mn minimum (on peut dépasser le temps de qq secondes sans dommage pour le résultat final)

-        laver à l'eau courante pendant au moins 5 mn

Quand le papier est suffisamment lavé et sèché, la planche est prête à être « lue »

A ce moment on peut examiner les vues avec compte-fils et loupe (netteté) et constater les résultats d'exposition, trop foncés ou trop clairs (erreurs à la prise de vue).

LE TIRAGE

MATERIEL

-        agrandisseur

-        compte pose

-        vérificateur de mise au point (« Scoponet »)

-        margeur

-        1 jeu de filtres de tirage

-        Papier photo RC(plastique) ou FB (fibre ou Baryté)

-        3 cuvettes pour produits

-        3 pinces

-        thermomètre

La disposition et l'usage des cuvettes et des produits sont identiques au tirage de la planche contact

PRATIQUE

-        sortir le passe- vues et glisser le négatif sélectionné dans la fenêtre la tête en bas et le brillant au-dessus

-        Régler la hauteur de la tête de l'agrandisseur pour déterminer le format du tirage ; régler le margeur

-        ouvrir l'objectif au maximum pour réduire la profondeur de champ

-        placer le vérificateur de mise au point sur la surface du margeur et régler

-        fermer l 'objectif de 2 ou 3 valeurs suivant l'exposition du négatif

-        déterminer le filtre à utiliser :

1 – en fonction du négatif : correction du contraste de la prise de vue

2 - du résultat à obtenir : on peut désirer un tirage plus ou moins contrasté selon ses goûts ou le sujet photographié  

-        pour un tirage test commencer par un filtre 2- 2 ½ dans le tiroir à filtre

-        exposer une bande de papier comme pour le test de planche contact 5-10-15s

-        procéder au traitement dans les bains comme pour la planche contact

-        Analyser le résultat à la lumière blanche et / ou

1 - corriger les temps d'exposition

   Si la bande test est trop sombre diminuer le temps d'exposition ou a l'inverse trop claire, augmentez

                   2 - modifier l'ouverture de l'objectif : si les temps d'exposition deviennent trop courts(moins de 7 s), diminuer l'ouverture ou trop longs augmentez.

                           1 diaphragme en moins diminue le temps d'exposition de moitié

                           1 diaphragme en plus augmente le temps d'exposition du double

                   3 – modifier la valeur du filtre

Si votre test ne restitue pas du blanc et du noir dans les zones sensées être dans ces tons (avec des nuances de gris intermédiaires), modifier le grade du filtre

                                                 graduations de 1 : faible contraste

                                                                       à 5 : contraste élevé

renouveler les bandes tests tant que le résultat désiré n'est pas obtenu

Pour le tirage définitif procéder au traitement dans les bains comme indiqué pour la planche contact

       Révélateur : 2 mn

       Bain d'arrêt : 30 s

       Fixateur : 2 mn

CONCLUSION

Toutes ces opérations demandent un minimum d'expérience à défaut de connaissances théoriques approfondies .

L'expérience s'acquiert comme dans toute activité, avec le temps , la pratique et …...les erreurs.

Toutefois la connaissance de base s'appuie sur les points essentiels tels que :

     1 - le temps d'exposition plus il est long, plus le papier sera exposé donc plus dense

     2 - l'ouverture de l'objectif : plus il est ouvert :

           - plus de lumière sur le papier ( même résultat que pour le temps d'exposition)

           - moins de profondeur de champ (zone de netteté réduite)

     3 - le grade du filtre : plus il tend vers le 5 plus le contraste sera important avec moins de détails dans les blancs et moins de nuances dans les gris.

Il est aussi important de rappeler aux débutants que le papier photo est un support sensible à la lumière blanche ou naturelle:

NE JAMAIS OUVRIR UNE BOITE OU POCHETTE A LA LUMIERE

REFERMER LES BOITES APRES CHAQUE MANIPULATION (surtout dans un laboratoire collectif ou une fausse manœuvre est plus fréquente)

Pour vos voisins et collègues de labo

Ne pas allumer l'agrandisseur sans le tiroir de filtre

Respecter l'ouverture et la fermeture du sas entre la lumière blanche et la lumière inactinique

Vérifier que tout le papier est à l'abri ,avant de rallumer à la fin de la séance.

                                                                 BONNES PHOTOS !!!!

   L'équipe « argentique » 

 

par Jean-Marie Grasset

 

Dans le choix de pellicules, aussi bien N&B que couleur, il existe deux sortes de "grain".

 

A) la structure de films de composition classique, composée de "grain d'halogénures d'argent":

exemple: Ilford Pan (50 ISO), Kodak (plusX 125 ISO), Ilford FP4 (125 ISO), Ilford HP4 (400 ISO), Kodal tri-x (400 ISO).

B) la structure dite" à grains tabulaires"; c'est la dernière génération toujours en service, comme la précédente d'ailleurs, mais qui, à sensibilité identique donnera plus de finesse et d'acutance :

exemple: Ilford delta 100 (100 ISO), Ilford Delta 400 (400 ISO), Ilford 3200 (3200 ISO), Kodak Tmax 100 (100 ISO), Tmax 400 (400 ISO), Tmax 3200 (3200 ISO), Fuji acros 100 (100 ISO), Fuji Néopan 400 (400 ISO), Fuji Néopan 1600 (1600 ISO).

Toutes ces pellicules des groupes A et B, peuvent être travaillées à des sensibilités différentes autres que celles dites natives:

exemple: une Ilford Pan 50 peut être travaillée à 25 ISO; le temps de développement sera différent mais donnera un grain plus fin, puisque, quand on diminue la sensibilité, le grain diminue et qu' à contrario quand on augmente la sensibilité, le grain augmente; cela est évidemment valable pour toutes les pellicules des groupes A et/ou B).

Cependant, et c'est un facteur important, le révélateur doit être adapté selon ce que l'on choisit ! Pour un résultat satisfaisant, à sensibilité native, et bien que cela ne soit pas une règle ni une obligation, il est conseillé d'utiliser les révélateurs de la marque et d'utiliser les temps de pose préconisés par le fabricant. Ce fabricant propose plusieurs révélateurs (les fixateurs étant par nature tous plus ou moins identiques et n'ayant pas d'influence sur le résultat final des photos) qui sont plus ou moins adaptés à leurs pellicules et/ou pour des besoins spécifiques.

Les grands révélateurs classiques : Kodak D76 et Ilford ID11, la formule chimique est la même; ce révélateur donne de bons résultats pour toutes les émulsions; il est livré en poudre et se conserve très bien en stock. La plupart des révélateurs sont à base d'hydroquinone sauf le XTOL de Kodak. Ils peuvent être utilisés en "stock" ou dilués 1+1.

Si l'on veut "pousser" une pellicule, c'est-à-dire augmenter sa sensibilité native (passer de 100 ISO à 200 ISO), certains révélateurs sont plus adaptés que d'autres car ils offriront une différence d'aspect des grains selon l'usage que l'on veut en faire et le style donné à la photo que l'on veut faire montrer.

Il est donc important de considérer, quand on utilise une pellicule pour des aspects et finalités d'images particulières, de bien former le couple pellicule/révélateur.

Il y a plusieurs écoles parmi les photographes : soit la finesse est la priorité (souvent d'une façon plus idéologique qu'autre chose), soit les adaptes du grain qui donnent à la finalité le style d'image envisagée intellectuellement avant la prise de vue.

Pour exemple : par temps de neige, où par définition la grande partie de l'image sera blanche, il sera conseillé de choisir une pellicule (Ilford FP4) ayant un peu de grain pour donner le rendu de la neige. Une pellicule à grain trop fin risque de donner des "aplats" qui ne feront pas ressentir les cristaux de glace.

Autre exemple : portraits dans le clair obscur foncé: le grain peut être un atout pour donner une certaine "chaleur" et l'absence d'une acutance élevée transmettre un état d'esprit (concerts, comédiens sur scènes, etc).

En fonction de son style ou de l'ambiance de la scène (ou personnage) qui veut être transmise, le choix du film devient important. Il convient alors de choisir sa pellicule comme un peintre décidera d'utiliser la brosse ou le couteau ! Le révélateur, en fonction de ce choix, devra être alors adapté et à la pellicule et au rendu souhaité.

Certaines pellicules "encaissent" également mieux que d'autres de grandes différences de contraste; prendre des photos dans le midi ou pays ensoleillé où les contrastes sont élevés, il est conseillé de choisir d'abord des sensibilités natives basses (100 ISO) puisqu'il y a de fortes chances d'avoir beaucoup de lumière et d'autre part les sensibilités basses sont plus contrastées. Si l'on doit se rendre en Scandinavie, même par beau temps, la lumière est plus douce; selon ce que l'on veut prendre, utiliser une sensibilité plus élevée (déjà pour l'ensoleillement) et diminuer le contraste pour obtenir le rendu de la lumière adaptée à la région.

Nous disposons actuellement d’un choix très important de pellicules (il en sort même de nouvelles malgré l'arrivée du numérique), l'argentique restant une technique appréciée chez les amateurs (au sens étymologique) et chez les professionnels qui, en dehors de leur travail rémunérateur, se font plaisir avec la technique argentique et pour ceux qui vendent des tirages numérotés (Malgré le label " Digigraphie", les amateurs-acheteurs sont plus attirés par les tirages argentiques pour leur aspect et leur conservation).

Autrement dit, quand on a un projet photographique, la pellicule doit être choisie en fonction de ce projet.

Ces indications ne peuvent que sensibiliser le photographe, car contrairement aux idées reçues, les projets sont variés,différents les uns des autres et c'est au photographe d'utiliser et choisir les "matériaux" mis à sa disposition et lui paraissant les plus adaptés à ses photos. Ce texte n'a pas la prétention de tout expliquer (il existe d'ailleurs de nombreux ouvrages spécialisés à cet égard) mais seulement de sensibiliser (c'est le cas de le dire !) les photographes pratiquant l'argentique. Il est à noter que les amateurs (ou professionnels) avertis utilisent les deux techniques, qui loin de s'opposer, se complètent.